À la recherche des oiseaux du territoire post-incendie 6 octobre
Dans la chaine alimentaire on voudrait savoir tout sur les oiseaux du territoire post incendie. Le violent incendie qui a ravagé la zone a entièrement détruit la faune qui s’était installée dans les buissons, les arbres et autres habitats végétaux. Seules les fourmis, enfouies à environ 20 cm sous terre, ont survécu. Tous les autres insectes et petites espèces animales ont été décimés. La grande interrogation demeure : comment et quand cette biodiversité reviendra-t-elle ?

Aujourd’hui, nous avons sollicité Aurore, intervenante Natura 2000 au sein du Parc Naturel Régional des Corbières Fenouillèdes, qui nous a guidé sur la Randonnée du Géologue, sur les hauteurs d’Albas. Observer les oiseaux — et nous en avons aperçu quelques-uns — c’est aussi chercher à comprendre leurs modes de déplacement, leurs sources de nourriture, et les conditions nécessaires à leur présence continue, que ce soit pour l’hiver ou lors de leur retour migratoire.
La nature se régénérera, c’est une certitude. Mais sera-t-elle à nouveau propice à l’accueil des insectes et de la petite faune indispensables à la survie des oiseaux et autres prédateurs ? Pour l’instant, cette question reste ouverte.
Reconstruire les sentiers, pas à pas… le 16 octobre.
Faire le point, inventorier, inspecter, observer, reconstruire… C’est la mission que mène avec détermination notre équipe du chantier d’insertion, mobilisée sur les chemins et sentiers dédiés à la randonnée, au VTT ou à la Ronde des Corbières. Composée de 14 personnes — 3 encadrants et 11 participants — elle veille tout au long de l’année à l’entretien de la signalétique et des aménagements qui rendent vos balades agréables et sécurisées.
Suite à l’incendie du 4 août, sept itinéraires de randonnée sont actuellement fermés, touchés à des degrés divers. Il est désormais essentiel de recenser les pertes, d’identifier les zones endommagées ou potentiellement dangereuses, et de planifier les travaux nécessaires à leur remise en état.
Munis d’une fiche sentier détaillant les équipements, d’une carte IGN et de leur téléphone, Romain et Cédric sillonnent les kilomètres de terres calcinées. Le paysage est marqué par des teintes sombres — noir, rouille, quelques touches de vert — une atmosphère silencieuse, une odeur persistante de brûlé, et une vie animale encore discrète, à l’exception de quelques fourmis. La nature semble en pause… mais sa résilience est déjà à l’œuvre.












